On the Communicative Geography of Global Sociology

Authors

  • Ronald N. Jacobs
  • Eleanor Townsley

DOI:

https://doi.org/10.29173/cjs4152

Abstract

This article analyzes the two distinct communicative logics that inform the institutional geography and normative understanding of global sociology. The globalizing logic imagines a unitary global space that organizes sociological debate; the transnational logic envisions a series of overlapping sociological debates, often organized within a national context that is in the process of cosmopolitan, global, and transnational transformation. We argue that both logics shape communication in the sociological tradition, even if neither project is fully realized. The main challenge to global sociology, particularly in its globalizing form, is the existence of extremely influential spaces of sociological debate in North America and Europe, which reproduce the privileges of the larger and more powerful national associations. At the same time, these large, powerful national associations are becoming increasingly transnationalized, putting centre and periphery into dialogue, if in limited and uneven ways. Résumé. Cet article analyse deux logiques communicatives distinctes qui contribuent à la géographie institutionnelle et à l’approche normative de la sociologie globale. La logique globalisante imagine un espace global unitaire qui organise le débat sociologique; la logique transnationale envisage une série de débats sociologiques imbriqués qui s’organisent souvent dans le cadre d’un contexte national, alors que le contexte national est en train de subir une transformation cosmopolite, globale, et transnationale. Nous soutenons que ces deux logiques déterminent la communication dans la tradition sociologique, même si leurs projets ne se réalisent pas. Le grand défi pour une sociologie globale, surtout sous forme globalisante, semble être l’existence des lieux de débat sociologique extrêmement puissants en Amérique du nord et en Europe, qui, tout en ayant une influence globale, tendent à reproduire les privilèges des associations nationales les plus vastes et les plus puissantes. Pourtant, ces grandes associations nationales puissantes deviennent de plus en plus transnationalisées, de façon à établir un dialogue entre centre et périphérie – mais encore une fois, selon des échanges limités et inégaux.

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Published

2008-09-26

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Section

Articles